8 - LA SCENE D'OUVERTURE

RÉUSSIR SA SCÈNE D'OUVERTURE, C'EST REUSSIR SON EXPOSITION !

Les scénaristes américains vous diront qu’il faut saisir son spectateur et le river à son siège. Il doit être intrigué, fasciné dès les premières images du film. 

Pour eux, c'est dans la scène d'ouverture que les dés sont jetés : si vous ratez votre entrée, vous perdez la partie.


Où commencer l'exposition ? 

Difficile d'y répondre. Aucune règle ne viendra vous aider car le moment de l'histoire par lequel commencer le récit ne dépend que de vous.

Il est quand même souhaitable que la scène d'ouverture réponde aux questions : 

- Qui ? 
- Quoi ? 
- Où ? 
- Quand ? 
- Pourquoi ? 

Le plus urgent étant de répondre à la première.


Commencer au plus près de la fin !

Pour Boileau, il faut commencer au plus près de la crise, au plus près de
la fin.

Toutes les écoles s’accordent pour dire que les informations au démarrage d'un récit doivent être exposées en action et qu'une exposition dynamique débute alors que l'action elle-même a déjà commencé.

La scène d'ouverture n'est pas forcément quelque chose de spectaculaire. 

Un détail peut suffire, mais il faut qu'il soit d'une importance capitale dans la vie du protagoniste et que le spectateur le comprenne très clairement.

Le plus important à mon sens, c'est que votre scène d'ouverture, tout comme la scène finale, doit porter les tenants et les aboutissants de vos deux propositions - dramatique et thématique - le sens de votre histoire.

Un récit n'est au fond que la dramaturgie de ces deux propositions. 

Il est donc préférable de commencer au moment où la narration correspond au sens du film car c’est à ce moment précis que l'action démarre vraiment.


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